Comment devenir un médecin contrôleur ?
Dans la tradition médicale française, devenir médecin contrôleur est un choix de carrière passionné et exigeant. Entre le monde de la médecine et celui de la gestion, le médecin contrôleur allie une expertise clinique et compétence organisationnelle. Découvrez dans cet article les étapes clés pour devenir un médecin contrôleur accompli.
Le métier de médecin contrôleur ou médecin-conseil
Dans le monde médical, les missions d’un médecin contrôleur sont aussi vastes que variées. La charge du médecin contrôleur est importante et ses responsabilités sont nombreuses. Il peut être mandaté par une entreprise pour vérifier les absences injustifiées et détecter les arrêts de travail frauduleux. Il procède au contrôle médical service de façon honnête. Le médecin contrôleur peut aussi travailler dans le secteur public.
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Prenons l’exemple d’un médecin contrôleur chargé d’effectuer une contre-visite médicale au domicile d’un salarié contrôlé. Il se doit alors de vérifier avec la plus grande rigueur la légitimité de l’arrêt maladie et sa durée. Aussi, il doit respecter scrupuleusement les heures de sorties auxquelles le salarié est soumis dans le cadre de son arrêt. C’est là un travail de précision qui requiert une expertise médicale avérée ainsi qu’une expérience dans le domaine du contrôle.
Cependant, les missions d’un médecin contrôleur ne se limitent pas à la simple vérification des arrêts de travail. Dans le cadre d’un poste de médecin-conseil dans le secteur public, par exemple, les tâches sont bien différentes. Le médecin doit apporter son expertise pour donner un avis médical sur les cas qui lui sont soumis par l’organisme. Qu’il s’agisse d’un arrêt de travail, de taux d’invalidité, ou encore de contrôle contentieux.
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La formation du médecin contrôleur
Pour être médecin contrôleur, il faut une inscription au sein du prestigieux Conseil de l’Ordre des Médecins. Autrement, vous devez avoir un niveau BAC 9. Le cheminement menant à la profession de médecin généraliste se dessine en quatre étapes fondamentales. Il est jalonné de défis, de concours et d’acquisitions de connaissances.
Dans un premier temps, l’étudiant devra briller avec son baccalauréat scientifique, idéalement muni d’une mention élogieuse. Puis, la première année de médecine, le fameux PACES, le novice va acquérir les bases aux côtés d’autres futurs professionnels. Toutefois, il convient de souligner que l’obtention du diplôme est réservée à un nombre restreint d’élus.
Par la suite, les secondes et troisièmes années constituent le socle théorique, agrémenté de stages hospitaliers. Ainsi, au terme de cette période, l’étudiant affiche une licence de niveau. Cela, grâce à l’obtention d’un diplôme de formation générale en sciences médicales.
C’est au cours des quatrième, cinquième et sixième années que la formation médicale s’affine. Il s’enrichit de stages hospitaliers de plus en plus intensifiés. À la fin de la sixième année, l’heureux élu se présente à l’examen classant national, l’ECN. Cela permet de choisir, en fonction de son rang dans le classement, la spécialité et la région de son internat.
Enfin, l’ultime étape de l’internat s’étale sur trois années. Durant ce cycle, le jeune praticien se penche sur une thèse de fin d’études. C’est un préalable indispensable à l’obtention du prestigieux diplôme d’État de docteur en médecine.